Sami Tchak, après une licence de philosophie obtenue à l’université de Lomé, capitale de son pays, en 1983, il enseigne dans un lycée pendant trois ans. Il arrive en France en 1986 pour des études en sociologie. Il obtient son doctorat à la Sorbonne (Paris V) en cette matière en 1993.
Dans le cadre de ses activités de sociologue, il se rend à Cuba en 1996 pour sept mois de recherches sur la prostitution à Cuba. Il écrira La Prostitution à Cuba, préfacé par l’écrivain cubain Eduardo Manet). Participant au festival littéraire de Mantoue (Italie) en 2008, Sami Tchak avait déclaré lui-même que la découverte de Cuba et du Mexique à la fin des années 1990, puis de la Colombie plus tard dans les années 2000, ont influencé ses choix littéraires. Ces pays, mais aussi et surtout les grands écrivains de toute l’Amérique latine, avait-il aussi affirmé, lui ont ouvert de nouveaux horizons.
En effet, entre 2003 et 2008, il a publié quatre romans, Hermina, 2003, La fête des masques, 2004 (éditions Gallimard), Le paradis des chiots, 2006, et Filles de Mexico, 2008 (Mercure de France), qui évoquent Cuba, le Mexique et la Colombie.
Mais, depuis 2011, l’auteur s’est tourné vers son continent d’origine, l’Afrique, avec ses romans Al Capone le Malien (dont les intrigues se déroulent au Cameroun, en Guinée et au Mali) et L’Ethnologue et le sage (qui se passe dans un petit village du Togo), puis, à partir de 2014, a publié des textes plus personnels (La couleur de l’écrivain, Ainsi parlait mon père, Les fables du moineau…)
En 2004, il a obtenu le grand prix littéraire d’Afrique noire pour son roman La fête des masques.
Nombre de ses livres ont été traduits en italien, espagnol et allemand.