Dimanche 31 octobre 2021 de 12h à 13h
L’humain est en marche depuis des siècles. L’Afrique a été spoliée de millions de ses enfants, essaimés partout sur la planète. Le passé des communautés noires de l’Afrique et des Amériques rejoint souvent le présent sous des formes que l’on ne croyait plus possible au 21e siècle. Et pourtant…
Né à Lomé en 1966, Kangni Alem est titulaire en 1990 d’une licence de Lettres modernes obtenue à l’université du Bénin (actuelle université de Lomé).
Il décroche la même année un diplôme de didactique du français à l’institut National des Sciences de l’éducation ainsi qu’une Licence en Communication et études Théâtrales.
Poursuivant ses études en France, il obtient en 1999 un doctorat de littératures française, francophones et comparée à l’Université Bordeaux III avec la mention très honorable avec félicitations du jury.
Wilfried N’Sondé arrive en France en 1973 où il passe son enfance en banlieue parisienne avant de devenir chanteur et compositeur à Berlin2. Il y est éducateur de jeunes en difficulté3.
Son premier roman Le Cœur des enfants léopards paraît en 2007 et reçoit d’emblée deux prix littéraires, le Prix des cinq continents de la francophonie et le Prix Senghor de la création littéraire.
En 2010, il est l’un des dix écrivains français ayant participé au Transsibérien des écrivains « Blaise Cendrars » 4.
En 2016, il devient le sixième professeur5 invité à l’Université de Berne.
En 2018, il est lauréat avec son sixième roman, Un océan, deux mers, trois continents, du Prix Ahmadou-Kourouma, du prix des lecteurs L’express/BFMTV et reçoit également à La Réunion une mention spéciale du Grand prix du roman métis et du Prix du roman métis des lecteurs de la ville de Saint-Denis.
En 2019 et 2020, il est chargé de cours au Centre Universitaire de Mayotte.
Jan J. Dominique, née le 25 janvier 1953 en Haïti, est une écrivaine, journaliste, animatrice de radio et enseignante québécoise d’origine haïtienne1. Arrivée au Québec en 1970, elle y poursuit des études supérieures. Elle retourne ensuite en Haïti puis s’établit définitivement au Québec à la suite de menaces qui mettaient sa vie et celle de sa belle-mère en danger2. Actuellement, Jan J. Dominique est principalement reconnue pour son métier d’écrivaine
Née à Port-au-Prince (Haïti), Marie Yanick Dutelly est une artiste multidisciplinaire. Elle chante, écrit, dit, anime, interprète au théâtre et au cinéma. En Afrique de l’Ouest, où elle vit plus d’une douzaine d’années, elle retrouve «la source principale des rythmes et de la culture d’Haïti », selon ses propres dires.
Elle y a travaillé dans une compagnie multinationale et dans le secteur bancaire, où elle a été chargée des relations extérieures, ce qui lui a donné une belle expérience des différents milieux et cultures. Arrivée au Canada il y a une trentaine d’années, elle apprend les techniques vocales et se présente sur les scènes de Montréal, Paris (France), Port-au-Prince (Haïti), Pointe-à-Pitre (Guadeloupe) et Timimoun (Algérie).
Elle produit l’album « Reines Soleil » en 2003, en hommage aux chanteuses haïtiennes qui ont marqué son enfance dans « la perle des Antilles » et à une grande chanteuse congolaise qu’elle a rencontrée au Togo, Abéti Masikini, de regrettée mémoire. Sur cet album figurent également plusieurs de ses compositions. Bien qu’ayant foulé les scènes nationales et internationales, Yanick Dutelly est et demeure sans conteste à Montréal la grande dame du chant traditionnel d’Haïti et « La Reine Soleil » de ses nombreuses admiratrices et admirateurs. Marie Yanick Dutelly fait ses débuts sur les planches dès l’âge de 7 ans dans son pays natal. Au Québec et au Canada, elle a fait montre de son talent dans Quisqueya et Haïti 2004 (Montréal, 2004), Terre d’accueil (Ottawa, Sudbury et Toronto, 2007-2008), pièce qui l’amène également en qualité d’animatrice en tournée parrainée par la Fondation canadienne pour le dialogue des cultures, dans une vingtaine de villes à Terre-Neuve, à l’Ile du-Prince-Édouard et dans plusieurs en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick.
Cette tournée s’inscrit dans le programme des « Rendez-vous de la Francophonie »de 2009. Elle interprète également un des rôles clés dans La Grande Brassée (Gatineau, 2010 2011), pièce qu’elle co-écrit avec Isabelle Bélisle et Marie-Léontine Bilombo. Marie Yanick Dutelly est, en outre, l’une des grandes actrices du cinéma haïtien.Entre 1999 et 2010, elle joue dans une dizaine de films de réalisateurs indépendants québécois, martiniquais et d’origine haïtienne et africaine. C’est aussi une femme engagée et impliquée dans l’action bénévole comme membre de conseil d’administration de plusieurs organismes et comités dont celui du comité restreint du Mois de l’Histoire des Noirs à Gatineau, dont elle a été la porte-parole à deux reprises. Elle ne marchande pas ses talents quand il s’agit de supporter la cause des plus vulnérables de la société. Elle est ainsi connue de plusieurs fondations et organismes dont elle anime de sa voix les brunchs ou soirées-bénéfices.